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Le Cavalier dans le sport de chien

Que faire avec son petit épagneul quand on souhaite lui donner plus qu’une bonne éducation, des jeux et des promenades?

Selon le standard, le caractère du cavalier est gai, sportif, absolument sans peur ni nervosité. Il a gardé maints atouts, tant physiques que psychiques, de son passé d’épagneul de chasse: le goût d’apprendre et de plaire, l’équilibre, l’amour du rapport, de la quête (ne craignant ni hautes herbes, ni ronces, c’est un vrai «broussailleur»), un flair bien développé, pour n’en nommer que quelques uns. Par ailleurs, le fait de vivre, depuis des siècles, très près de ses maîtres ont développé sa réceptivité, sa sociabilité et sa sensibilité.

Dès lors, on peut envisager toute une gamme d’activités sportives avec son petit compagnon, à condition de veiller à sa condition physique (pas de kilos superflus!) et de l’éduquer en douceur, à grands renforts de compliments, de caresses, de friandises et de jeux. La contrainte l’inhibe et détruit ce capital d’enthousiasme et de confiance qui est le moteur de votre cavalier.
Depuis longtemps, en Angleterre, aux Etats-Unis, le cavalier s’avère un excellent chien d’obedience ou obéissance. Maintenant que cette discipline est implantée chez nous, espérons qu’elle fera des adeptes.

En agility, les cavaliers sont d’ores et déjà très présents dans les compétitions et gravissent souvent les marches du podium. C’est un chien consciencieux, régulier et, pour certains, très rapide. La race était représentée à tous les championnats d’Europe et du monde. Nibs, à Ariane Faucillon en 1998, Xendrille, à Jasmine Zwahlen, en 1999 et Sesto, à Beatrice Schneeberger, en 2000, ont fait partie de l’équipe nationale suisse. Les concours de chien d’accompagnement comprennent travail de flair (piste, quête), obéissance et docilité. Elles sont parfaitement accessibles aux cavaliers.

Le pistage est aussi une discipline à la portée des cavaliers. On en connaît aux Etats-Unis qui s’illustrent comme «tracking dogs». Le cavalier a du nez, un sujet a même concouru comme chien d’avalanche et, en France, il y a des cavaliers formés au cavage, c’est-à-dire à la recherche de truffes. La race serait certainement apte au travail de chien sanitaire et, pour des sujets particulièrement affirmés et robustes, pourquoi ne pas envisager une formation de chien de catastrophe?

Comme dans toutes les races, il y a des sujets plus actifs, plus désireux de travailler que d’autres, tous n’ont pas le physique ou le moral requis pour de hautes performances sportives. Maître et chien peuvent vivre heureux sans cela, et c’est très bien. Mais si vous avez envie d’entreprendre davantage avec votre compagnon, soyez sans complexe. Les cavaliers ont souvent des dispositions cachées et risquent fort de causer des surprises.

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